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Les Artistes |
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Philippe Agéa
Après
des études linguistiques, Philippe Agéa débute son travail de
photographe plasticien en 1976. De ses voyages, principalement en
Norvège, Ecosse et Grèce, inspiré par les paysages, il en rapporte de
nombreuses prises de vue. A Paris il crée et dirige une agence de
publicité puis une agence de communication jusqu’en 1998, date à
laquelle il fonde et dirige jusqu’à aujourd’hui « Exporevue web art
magazine ».
De nombreuses expositions personnelles en Europe l’ont confirmé comme photographe indépendant reconnu :
- "Métaphotographie" à Paris
- "Poétique photographique" à Levallois-Perret
- "CopyArt" à Barcelona
- "Photo-peintures" à Köln
- "Poetica fotografica" à Firenze
- "Susse frères Fondeur" au pavillon des jardins de Bagatelle à Paris
Philippe Agéa est représenté en permanence :
en France : Univer, Espace d'art contemporain, 6, cité de l'Ameublement 75011 Paris
en Belgique : Galerie Libre Cours, Contemporary Art,100 rue de Stassart 1050 Bruxelles
« Acte et regard simultané, articulée et dépendante comme le détail
d'un tout monumental, l'image Agéa, à l'instar de son auteur, mérite
d'être vue et comprise en retour de ce qu'ellemême comprend et montre.
Dans le paysage où la figure, dans la composition, l'émotion qui semble
spontanée reste pourtant longuement méditée ; c'est là l'apanage de
l'artiste et c'est cet étrange pouvoir dont il se sert avec talent.
De lui même, Philippe Agéa ne se veut pas photographe mais auteur
d'images, peut-être pour mieux redonner à celles-ci tout leur
vocabulaire et dans l'ordre syntaxique, glisse l'anarchie de
l'exception, peut-être aussi pour nous montrer que, si le support reste
photographique, l'artiste qu'il est demeure omnipotent. »
Richard Laillier, février 2007
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Grégoire de Gaulle
La photo est un souvenir d’effleurements rituels. Le corpus
d’introjections correspond à la mémoire du
corps, à la fusion des objets aimés, à la
révélation sur la peau de la cicatrice invisible.
Grégoire de Gaulle a créé les Introjections
en projetant ses images sur des modèles nus, comme sur
un écran et « pénètre la dimension
atomique du corps dans ce qu’elle a de composé animal,
végétal ou minéral.
Les corps portent les stigmates de la vie, des souffrances, de
la mort. Les déchirures, les mots que l’on n’a
pas su dire, les silences, les lettres que l’on n’a
jamais reçues, ou jamais envoyées. Mais aussi les
souvenirs d’instants heureux, l’amour, les rêves.
(…) Le corps n’est pas seulement l’écran
sur lequel la vie se projette, c’est le réceptacle
sans lequel aucune vie, même la plus modeste s’impose
en silence, comme un lit de feuilles mortes, mémoire des
saisons qui passent.»
L’ouvrage Introjections, 48 pages bichromie, Editions d'Est
et d'Ouest, présente les photos de cette série.
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Claude Iverné
Formé auprès
des plus grands noms de la photographie plastique de Mode et
Publicité,
puis dans les rédactions
de médias d’information, Claude Iverné se
convertit très vite aux disciplines documentaires, plus
proches de ses préoccu-pations et représentations
du monde inspirées
des sciences sociales.
Sur les traces d’une ancienne piste
trans-saharienne reliant le Soudan, plus particulièrement
le Darfour et l’Egypte,
Claude Iverné documente entre 1998 et 2008, la Darb
al Arba’ïn,
la « piste des quarante jours ».
Arabophone, coutumier des règles et chefs locaux, Claude
Iverné s’est mêlé aux chameliers, aux
nomades arabes, aux marchands, de marché en marché,
de village en village.
Il résulte de ce travail en immersion, une vision à hauteur
humaine, récompensé, entre autres, en 2004 par
la bourse 3P de Yann Arthus Bertrand.
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Jean-Philippe Pernot
Alors qu’il maîtrise
toutes les techniques photographiques, deux lui sont chères
et particulièrement représentatives
de sa démarche intérieure :
- le polaroïd,
instantané, à image immédiate.
Des poupées de l’enfance, cassées, défigurées,
Jean-Philippe Pernot saisit l’humanité. L’humanité de
l’histoire passée, de la vie présente, un transfert
de l’objet à l’être humain empli de moments
de grâce, de bonheur mais aussi de souffrance. Le regard
des poupées est étrangement vivant, interrogatif
et nous renvoie à un miroir de ce qui fait notre existence.
Le polaroïd renforce cette impression « comme un geste
que l’on ne reprend pas. comme le burin sur la pierre ou
l’huile sur la toile. il est objet, unique, installé dans
une relation longue. Comme le sont chaque poupées avec leur “propriétaire”
- le sténopé, dont le temps nécessaire pour
impressionner la surface photosensible est très long, selon
la taille de l’appareil et de l’ouverture. Il fonctionne
de la même façon que l'œil, et capture des images
inversées du visible.
En
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